Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Treize personnalités ont accepté de donner une mèche de leurs cheveux pour une recherche de substances perfluorées, les PFAS. Une proposition de loi pour interdire ces polluants éternels sera débattue le 4 avril.
Les émotions comme acte politique, le silence « cynique » des puissants face à la catastrophe écologique... Pour la militante écologiste Camille Étienne, il est essentiel d’« instaurer un rapport de force » face aux puissants.

2023

Un collectif d’intellectuels, de représentants politiques et d’ONG, emmené par le président du Parti socialiste belge, Paul Magnette, et l’eurodéputée Aurore Lalucq, demande, dans une tribune au « Monde », à ce que la question de la justice fiscale soit remise au cœur du débat politique au sein de l’Union.
L’avion est le mode de transport le plus polluant, le moins égalitaire et pourtant le moins taxé !
Impuissance. Ce mot résonne dès lors que l’on pense à la catastrophe écologique en cours. Face à la destruction de la planète, à l’ordre établi, à la puissance de ceux qui veulent que rien ne change, on est souvent tentés par l’impuissance, le déni ou encore l’indifférence tant il semble impossible de changer le cours des choses. Mais pourquoi sommes-nous vaincus avant même d’avoir mené la bataille ? C’est la question que pose la célèbre activiste Camille Etienne, dans son essai “Pour un soulèvement écologique”. Elle y démontre que notre impuissance politique est une illusion qui ne profite qu’aux personnes qui sont au pouvoir. Elle appelle à désobéir, ralentir et cesser de coopérer pour créer les conditions d’un soulèvement qui pourrait faire basculer la société. Alors comment dépasser notre impuissance collective ? Un soulèvement écologique est-il possible ? Ou est-il déjà en cours ?
« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. » Camille Étienne a grandidans un espace en voie de disparition. Dans un de ces lieux où le danger estdéjà réel, concret. Face à un effondrement d’une telle ampleur, il est aisé de sombrer dans laparalysie. Mais, nous dit-elle, « notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas », et qui sert ceux qui exercent et jouissent pleinement deleur pouvoir. Dans cet essai, Camille Étienne identifie les mythes qui nous entravent : éco-anxiété, fracture générationnelle, déclic, fausses peurs. Les paniques morales n’ont qu’un dessein : nous distraire de la peur qui devrait nous habiter et pourrait nous pousser à désobéir, ralentir ou cesser de coopérer.
Les catastrophes s’enchaînent, mais le monde et ses dirigeants peinent toujours à changer de modèle. C’est des militantes déterminées comme la jeune Française que viennent désormais l’espoir et l’«élan» pour renverser la table.
« J’ai peur, et cette peur, un jour, pourra faire union », écrit l’activiste Camille Étienne dans Pour un soulèvement écologique. Sortir de notre impuissance collective (Seuil, 2023), un premier essai à la fois puissant, concis et rassérénant.

2022

La COP27 et son bilan mitigé laissent à penser qu'on n'en fait toujours pas suffisamment en matière de lutte contre les changements climatiques. C'est l'avis de l'activiste française Camille Etienne qui dit comprendre, sans la défendre totalement, la radicalisation de certains militants.
Dans le cadre de la journée spéciale "Vous avez dit sobriété ?" sur France Inter, Camille Etienne, militante écologiste, et Eloi Laurent, économiste à l'OFCE, débattent sur l'intérêt d'une politique de sobriété énergétique. Elle ne va pas encore assez loin selon eux.
Le 28 juillet prochain, alors que nous entamons seulement la 2e moitié de l’année, l’humanité aura consommé la totalité des ressources que la Terre peut générer en une année. Et nous perdons sans cesse du terrain : en 1970, ce jour intervenait le 29 décembre, en 2021, c’était le 29 juillet. Face à ce constat toujours plus alarmant, certaines voix se dressent. Comme celle de l’activiste Camille Étienne.
Désobéir pour se faire entendre, interrompre des assemblées générales afin d’ouvrir le débat... c’est la forme de combat qu’a choisi Camille Étienne, connue sous le nom de @Graine_de_possible sur les réseaux sociaux, pour donner envie au plus grand nombre de s'engager pour l'environnement et la biodiversité. Activiste pour la justice sociale et climatique, autrice de courts-métrages pour son collectif @avant_lorage, elle a pour objectif d'ouvrir les consciences.
C’est l’autre actualité dramatique, celle dont-on parle peut-être moins fréquemment ces dernières semaines, bien qu’elle touche toutes les générations vivantes et à venir. Le dernier rapport du GIEC a été rendu public hier, il n’est pas réconfortant, mais permet un peu d’optimisme. Nous avons atteint un point de non-retour, mais nous pouvons encore nous adapter, pour limiter les dégâts, et les victimes.
C’est l’un des rapports scientifiques les plus importants de notre histoire. Le nouveau volet du dernier rapport du GIEC est vertigineux. Même le secrétaire général de l’ONU, qui en a lu, des rapports, le dit : "rien n’est comparable à celui-ci". Pourtant, ce document nous parle de nous, de notre avenir, et même de solutions. C’est la raison pour laquelle cette semaine, je vous propose un format un peu différent avec l’activiste Camille Etienne, pour décrypter ce sixième rapport du GIEC.

2021

Pour la première fois en France, une plainte a été déposée à la Cour de justice de la République contre cinq ministres pour '"inaction" climatique. Les militants écologistes Camille Étienne et Cyril Dion ainsi que l'eurodéputé Pierre Larrouturou accusent Jean Castex et quatre ministres de s'être "abstenus volontairement" d'agir pour lutter contre le "sinistre" du réchauffement climatique.
Le cinéaste Cyril Dion, la militante Camille Étienne et l’eurodéputé Pierre Larrouturou en ont assez du silence du gouvernement face au réchauffement climatique. Alors, pour faire bouger les choses une bonne fois pour toutes, ils ont décidé d’agir à leur manière. Ce mercredi 16 juin, les militants ont déposé plainte contre cinq ministres auprès de la CJR.

2020